dimanche 24 mars 2013

Se découvrir avant qu’il ne soit trop tard







Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un œuf d'aigle et le déposa dans le nid d'une «poule de prairie ». L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie et grandit avec eux.
Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture. Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie. Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine. Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie sont censées voler.
Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage. S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées pour planer.
           "Quel oiseau splendide !" dit notre aigle aux poules ses voisins. "Qu'est-ce que c'est ?"
           "C'est un Aigle, le roi des oiseaux," caqueta sa voisine.
           "Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne seras jamais un aigle."
            Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois.
           Il mourut trés vieux, pensant qu'il était une poule de prairie.
               
Quelle est la morale de cette histoire ?


Une entreprise marathonienne selon Gouissem


      Le climat de confiance dans l’entreprise est primordial pour le développement et la prospérité de celle -ci, il est ce qu’est l’oxygène à l’athlète marathonien.

 Il est strictement impossible à l’entreprise d’être performante, de progresser ou de prospérer voire même de subsister, dans un climat où règne le soupçon et l’incertitude, dans un environnement  ou les relations professionnelles sont envenimées par un manque d’assurance, par le doute, la méfiance et la suspicion.

         Centraliser la décision, monopoliser l’information, Limiter et figer les pouvoirs en but de protéger sont les pires solutions que peut entreprendre une entreprise pour pallier aux aléas de l’imperfection humaine. Cela revient à bloquer les voies respiratoires de notre marathonien pour le protéger de l’agressivité environnementale. Par déficit respiratoire, il finira par perdre sa performance puis  se laissera dépasser, et s’il n’abandonne pas, il décèdera par infarctus cardiaque sur le chemin de la gloire.

Une entreprise marathonienne se doit d’avoir la maniabilité nécessaire et suffisante pour fonctionner. A tous les niveaux de l’organisation, l’employeur marathonien se doit de trouver l’aire de fonctionnement optimale, l’aire du triangle formé par l’intersection des courbes de la CVR (Confiance, Vigilance et Rigueur).