dimanche 12 mai 2013

Une pensée selon Gouissem


 


Questions

Qui est de plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ?

Qui est de plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ?

Qui est de plus idiot que celui qui ne veut pas comprendre ?

Qui est de plus injuste que celui qui ne veut pas admette son erreur ?

Qui est de plus fou que celui qui ne veut pas entendre raison ?


Réponses

Personne ; Personne ; Personne ; Personne; Personne.

samedi 11 mai 2013

Les obstacles que nous dressons entre nous et nos objectifs.



Dans une cage de laboratoire un chercheur a procédé à une expérience, il a suspendu des bananes au plafond accessibles seulement par une échelle spéciale qu’il a soigneusement placée. Cette échelle avait la particularité de déclencher un système de déluge d’eau glacée par légère pression sur les marches supérieures de cette dernière.
Dans la cage il a mis quatre chimpanzés, une race de singes classée comme la plus intelligente dans le règne animal.


Tous les chimpanzés recevaient une douche glacée à chaque fois que l’un d’eux grimpe l’échelle pour manger les bananes, avec le temps ils finirent, par apprendre qu’il ne faut pas escalader celle-ci.

Le chercheur a ajouté un nouveau chimpanzé à la bande qui ne connaissait pas encore le terrain, celui-ci en voyant le festin suspendu au plafond s’offrant à lui, en voulant grimper sur l’échelle pour se servir, reçoit, de la part des siens et sans comprendre pourquoi, la raclée de sa vie, il fut de même pour toutes les autres tentatives qui suivirent, jusqu’ ce qu’il apprenne et décide de ne plus renouveler ses tentatives.

Par la suite, le chercheur a procédé à la substitution progressive, et un par un, de tous les anciens singes par des nouveaux, jusqu’à ce que tous les singes ayant vécus à l’expérience du déluge d’eau glacée furent remplacés, tous les nouveaux de la deuxième génération apprirent qu’il ne faut pas grimper l’échelle sous peine d’être battu et sans connaitre la vraie raison. .
Aucun singe parmi la deuxième génération, ceux qui n’ont pas vécu le déluge n’avait tenté de monter l’échelle et manger les bananes de peur d’être tapé par les autres.

Le chercheur a finalement procédé à faire retourner les mâles dominants de la première et la deuxième génération auprès de leur troupe respectives en liberté au Parc Zoologique, ce sont des singes qui n’ont pas vécu l’expérience au laboratoire. 

Les mâles dominants interdisaient aux autres singes de leur troupes respectives l’escalade de l’échelle et de tenter de manger les bananes que le chercheur a mis à leur disposition.
Pour l’un de peur qu’un déluge d’eau glacée leur tombe du ciel, pour l’autre tout simplement par coutume.

Quelle est la morale de l’histoire ?
Quelles sont les leçons à retenir ?



vendredi 10 mai 2013

La boussole managériale (selon Gouissem)


1.     Introduction

J’ai voulu aborder le chapitre des objectifs, les définir, les caractériser etc… Mais toutes mes tentatives vouèrent à l’échec, tous mes écrits finirent par garnir ma poubelle  à droite de mon écran, et pourtant vous m’accordez bien qu’un objectif n’est pas aussi compliqué à définir et à expliquer, en le verra…un jour !

En fait, il nous échappe très souvent de voir la complexité d’un objectif, sa constitution, ses ramifications et ses liens. Il m’arrive de croire que c’est une identité semi-vivante, Car voyez-vous, un objectif peut être d’un niveau de complexité d’un protozoaire à un niveau de complexité de super-organisme, ou il faudrait le subdiviser en sous-objectifs pour pouvoir le cerner, ses liens sont tels que la progression pour son atteinte influe forcement d’une façon positive ou négative sur les autres objectifs en liaison.

Alors !... Comment manager un Objectif obéissant à des lois généralement instables dans un espace vectoriel à plusieurs dimensions et à plusieurs variables?

Le management n’est pas une science exacte (pour le moment…).Nous ne pouvons pas déterminer des règles et des lois ou des axiomes  managériaux pour les stocker sous forme de matrices mathématiques, ou équations empiriques. En tous les cas les aptitudes et les capacités de notre cerveau ne sont pas encore en mesure d’assimiler ce concept d’une manière scientifique, précise, rationnelle et logique. Aussi à noter que l’éventail très large de la perception et de la concrétisation de l’objectif peut influencer d’une manière gigantesque sur la stratégie à adopter afin d’arriver aux fins escomptées. Cibler efficacement un objectif doit satisfaire des exigences, cela revient à construire une base support et à la détermination d’un référentiel managérial.

La détermination du Point Zéro, du Point Cible, du Point d’Impact  et les forces de travers est primordiale pour réussir à longer ou parcourir  la trajectoire les liant et qui dans le cas de la perfection tendra vers une trajectoire en ligne droite.

Malheureusement, jamais deux observateurs ou plus ne pourront s’accorder et se synchroniser pour réussir à choisir les mêmes Points, encore moins de tomber d’accord pour emprunter la même Trajectoire. Ce phénomène antagoniste de flux et de reflux présente bien entendu ses avantages par rapport à ces inconvénients, ce phénomène qui engendre  généralement une perte de temps et d’énergie peut aussi être à l’origine de découvertes intéressantes, il est un moyen d’exploration de nouvelles frontières, de découverte  de nouveaux chemins et de nouveaux procédés, par le désaccord positif ou constructif, nous avons la tendance à consommer de l’énergie et perdre du temps et par l’occasion ouvrir la porte à de nouvelles possibilités en explorant de nouveaux horizons, faisant tendre la trajectoire vers une trajectoire en ligne droite (la performance). L’expérience, le flaire, l’intelligence et l’état psychologique de chacun font la différence.

De tous ce qui vient d’être dit : Viser un objectif pour l’atteindre revient à tirer une balle d’un fusil porté par un cavalier, montant un cheval galopant à toute allure sur un sentier accidenté,  dans le but de porter un coup mortel à un oiseau volant dans une tempête à des centaines de mètres de celui-ci, ou à un capitaine d’un navire des temps révolus sans compas de navigation au milieu d’une mer déchainée dans une nuit obscure sans étoiles pour pouvoir s’orienter, essayant de naviguer pour rejoindre le bon  port.

Si le management n’est pas une science exacte, si la bonne vision nous fait défaut et si la bonne étoile est dans la plus part des temps absente, en réfléchissant, je me pose des questions :

Sommes-nous dans l’aire précédant l’invention de la boussole managériale ?

Existerait-il un aimant managérial attendant que quelqu’un le découvre, un aimant permettant la construction d’une aiguille magnétisée qui s’aligne sur un champ managérial encore inconnu de nos jours ?

Pourrions-nous un jour créer un instrument de navigation managérial permettant une vision sans ambiguïté de manière à voir et situer le Point Zéro et le Point d’Impact, permettant ainsi au manager de faire le bon choix de ses objectifs et d’adopter une stratégie efficiente et performante, unidirectionnelle et uniformément continue pour l’atteinte de ses objectifs.

L’homme de demain sera-t-il en mesure d’inventer un GPS de navigation managériale pour la prise de décision ? Le manager de demain sera-t-il capable de générer la décision parfaite et d’emprunter la trajectoire optimale ?

Pour le moment, je laisse entre vos mains une boussole que j’ai bricolée et que j’ai nommé BOUSSOLE MANAGERIALE, et par l’occasion, je sollicite votre imagination  pour essayer de comprendre ses principes de fonctionnement et de deviner son mode d’emploi, afin de me tenir au courant de son niveau d’efficacité.


2        Le bilan des objectifs d’un décédé.


Hier, je suis allé à l’enterrement  d’un de mes anciens managers, Un retraité décédé subitement  suite à un malaise cardiaque. C’était un éternel optimiste, un spirituel qui inspirait passion, confiance et enthousiasme. Lors de la cérémonie d’enterrement, des images de certains évènements, que j’ai vécus par le passé auprès du défunt sont revenus pour me faire revivre des moments majeurs où il fut un décideur écouté, un battant acharné et opiniâtre, je me suis rappelé des moments spots où par son charisme, il influençait les résonnements de son  entourage pour le reconditionner et le faire adhérer à ses idées et à sa démarche.

Il était fort….

Je me suis dit que ce monsieur avait dû manager sa vie de la façon qui lui a semblé la plus juste la plus correcte. Mais !.... Avait-il réussi ?........... avait-échoué ?.............. Qui le sait ?

Ce monsieur a dû accompli de multitudes de réalisations durant toute sa vie.

Mais !..... Etait-il satisfait ?......... Est-il satisfait ?..... Qui le sait aujourd’hui ?

Je me suis posé une question « Dans le cas où, on lui donnera la chance de ressusciter, mémoire intacte et aussi revenir dans le temps, au temps où il fut le jeune manager de notre entreprise, comment aurait été son comportement ? Prendrait-il les mêmes décisions ? Choisirait-il les mêmes objectifs ? Ferait-il le même parcours ? » Qui le sait ?

Aujourd’hui, il est bien mort et enterré. D’histoire d’homme nul n’est revenu de l’haut delà pour faire mieux ou pour corriger ses bavures.

 La vie, l’ivresse du pouvoir et de la santé du corps nous donne presque tout le temps l’impression erronée d’une supériorité démesurée, qui pratiquement nous fait oublier notre vulnérabilité et notre fragilité.

Je me suis dit qu’un jour prochain sera mon tour.

Je me suis imaginé à sa place un jour, porté malgré moi par des hommes vers le lieu tant redouté. Comme lui, j’emprunterai ce chemin, comme lui, on me couvrira de terre et on m’abandonnera à moi-même, à mon sort et à ma destinée …….

Serai-je satisfait dans ma vie vécue ?.............. Serai-je satisfait ce jour-là ?.............. Qui le sait ?

Mais….. Moi à la différence, je peux le deviner aujourd’hui. Moi aujourd’hui j’ai le choix et la possibilité de ressusciter et faire un bond dans le passé pour revenir à cet instant. Certes, sans me rappeler de mon futur ni le jour de ma fin, mais en ayant conscience d’un destin celé d’un passage obligatoire.

La mort en soit n’est pas la fin comme on l’oublie souvent !..... La mort n’est qu’une étape, un évènement marquant  le commencement d’une autre  vie parallèle. Je me réveillerai alors ! Surement, je me réveillerai. Ce jour-là, je comprendrai, ce jour-là je verrai que durant ma très courte vie, ma satisfaction éternelle n’était conditionnée que par un seul objectif, pas moins , pas plus, je saurai et je me rendrai compte que je n’avais qu’un seul but dans la vie, le But………. Le but d’atteindre l’objectif suprême.

L’Objectif suprême ?!....... mais c’est quoi ce délire ?

Pour ceux qui ne croient pas à l’haut delà, la suite ne leur sera pas évidente.

N’oublions pas que pour nous les êtres humains, mourir est une suite de la vie, mais sous une forme métaphysique qui échappe à notre capacité sensorielle et à notre compréhension, Notre degré de conscience nos cinq sens, et notre  perception des choses ne nous permettent pas de voir plus loin que le moment butoir qu’est la mort. La mort en sorte est une croisée des chemins, là… les hommes se séparent en deux groupes, les chanceux, ceux qui ont atteint l’objectif suprême et ceux qui malheureusement l’ont raté.

Tous les objectifs de la vie auront une seule résultante appelés l’Objectif Suprême, ce fameux objectif qui fera de nous des hommes éternellement heureux ou bien des ratés

Finalement, je me suis résolu de croire qu’à l’instar d’un oiseau qui est doté d’une boussole biologique, qui sous l’effet du champ magnétique terrestre, lui indique le nord en tout temps et lui permet de s’orienter, l’homme est lui aussi doté, d’une boussole managériale psychique, qui peut lui indiquer la direction du bien en toute circonstance lui  permettant ainsi de manager sa vie de la façon la plus sûre et de la manière la plus correcte.

La boussole managériale est le moyen pour ne pas dire le seul, qui nous permet de faire les choix optimaux, ces choix qui doivent satisfaire à de multitudes d’exigences et surtout des choix qui sont influencés par les choix des autres.

Faire converger ces choix parfois multidirectionnelles pour un aboutissement optimal ne pourra se faire sont un référentiel ou les mécanismes générant les trajectoires vers les objectifs de chacun contribuent positivement et d’une façon optimale l’un sur l’autre.

Comment réussir à transformer le déchainement d’une mer houleuse en un courant marin unidirectionnelle favorisant le bénéfice pour l’ensemble du monde aquatique ? La différence de température, élève à l’équateur et basse aux pôles génèrent ce phénomène naturel des courants marins, entretenant la possibilité de vie et engendrant un écosystème pour toute la vie sous-marine.

Aussi le bien et le mal génèrent un champ spirituel, détectable par la conscience humaine. Il s’agit donc d’exploiter au mieux cette faculté.      

     Une règle d’or : Tout objectif dont le point d’impact rentre en contradiction avec l’objectif suprême (le bien) est un objectif qui fait faillite, il est une carte perdante dans le jeu de la vie.

Les objectifs qui ne sont pas en ligne avec l’objectif suprême génèrent l’anarchie, atténuent les performances, font goulot d’étranglement pour tous les autres objectifs en synchronisation avec l’objectif suprême.

 « Le bien est relatif » me disent certains,  « Comment le reconnaitre ? » Dilemme !

« Un bien pour l’un peut être un mal pour l’autre », réplique d’autres, « Comment éviter le conflit ? » conflit d’intérêts.

Je dis qu’il s’agit d’agir au mieux !!!! Il s’agit d’être empathique et de se mettre non seulement au barycentre du monde pour comprendre les choses, mais aussi de se mettre, des fois, à la périphérie, pour réussir à générer une image plus fidèle et stéréoscopique. 

Le bien existe au fond de chacun de nous, certains l’ont tellement enfoui en eux même que non seulement ils ont cessé de le percevoir, mais aussi, en faisant du mal, ils croient très souvent faire du bien, tout simplement.

 En fin, il faut savoir que si un renard n’est pas capable de percevoir le champ magnétique terrestre, est-ce à un aigle de venir lui faire la leçon?

Les trois Objectifs Parents.

L’objectif suprême est un composé ultra complexe, il est formé de myriade d’objectifs, allant d’un objectif aussi simple que d’acheter une baguette de pain pour le repas à un objectif aussi complexe que d’une terra formation de la planète mars.

L’expérience de la vie nous a démontré que pour résoudre n’importe quel problème complexe, il faut le diviser en sous problèmes plus ou moins simple.

L’objectif suprême est le résultat de trois sous objectifs relativement moins complexes, eux même subdivisés en multitudes de sous objectifs à leurs tours, ainsi de suite, jusqu’ ce qu’en arrive à l’objectif élément, constituant l’ensemble.

Atteindre l’objectif suprême revient à atteindre trois objectifs majeurs qui sont et sans ordre de priorité comme suite :

Un objectif du développement, de l’épanouissement et de la prospérité de soi. 

Un objectif du développement et de la prospérité  de la cellule familiale.

Un objectif de la participation au développement et à la prospérité  de la société.

D’une façon directe ou indirecte, ces trois objectifs majeurs sont étroitement liés. L’un ne va pas sans l’autre et sont en perpétuelle interaction et sous une mutuelle influence.

Tous les objectifs que nous aurons  à générer et à gérer dans notre vie déversent dans ces trois récipients, tous les objectifs dans la vie de l’homme appartiennent à l’une ou à plusieurs de ces trois catégories d’objectifs qui eux font le résultat (l’objectif suprême).

Les études et le bon sens ont ramené les penseurs, les hommes sages et les hommes d’expérience à déduire que pour combler sa vie, l’homme a besoin de manager les trois objectifs majeurs dans sa vie en respectant une règle d’or. Une règle appelée REGLE DES 33%, le principe est simple, l’homme doit manager en plus de l’effort, 33% de son temps pour chaque objectif majeur.

Favoriser un objectif par rapport à l’autre et s’écarter de cette valeur implique forcément une négligence plus ou moins pénalisant des autres objectifs et finit par engendrer progressivement une déficience qui aura surement un impact négatif sur l’ensemble. Plus on s’éloigne du chiffre 33% plus la gravité de l’impact est importante, sur le soi sur la famille et sur la société.

En résumé on ne doit se prétendre d’être un responsable dans sa société tout en étant irresponsable de soi ou de sa famille, ou bien, aussi on ne peut être responsable d’une cellule familiale tout en étant irresponsable dans les deux autres responsabilités, ainsi de suite.

Le temps dédié pour chaque objectif majeur doit être un compromis optimal pour une réussite optimale. Pour moi, 33% est une valeur qui doit être dédié pour satisfaire les besoins de chacun des trois objectifs majeurs, dans un but d’obtention d’un résultat de l’objectif suprême qui sera harmonieux, symétrique, convenable et acceptable.

En fin, l’idée de la boussole managériale est de construire dans notre esprit cet instrument amplificateur de l’effet de cette individualité qui est au fond de nous, qui bouscule notre personnalité, qui nous chuchote et qui nous indique la direction du bien, mais que malheureuses, très souvent, nous refusons d’en entendre la vérité, et cela pour une fin ,la fin de satisfaire nos désirs inferieurs.

Notre boussole managérial est là, dans le but  d’un autocontrôle continu, elle nous permet de nous observer sans cesse: devant chaque idée générée par notre cerveau, devant chaque désir qui traverse notre esprit, elle est là  pour nous incite à marquer une pause afin de connaître la nature de nos penchants, de nos convoitises, afin de nous permettre d’analyser et de connaître la nature de chaque impulsion de chaque tentation en but de savoir dans quel sens nous sommes entraîné, vers le Bien ? Ou vers le Mal ?

Une Société consciente, vivant dans un climat d’intelligence de groupe, cherchant l’intérêt commun,  et dont les individus sont dotés et font bon usage de la BOUSSOLE MANAGERIALE, est une société gagnante à tous les coups. Chaque individu gagne en société, gagne en sa famille, gagne en soi et fini par atteindre son objectif suprême.

En résumé, nous ne pourrons nous orienter sur le chemin de la vie et la manager sans une boussole managériale, en tout moment, elle est là pour nous indiquer le sens, en tout moment le Point Zéro, le Point Cible, et le  Point d’Impact sont connus, en tout moment en extrapolant, la courbe d’avancement nous donne une grande idée sur le résultat escompté. Est-ce bien ?... Est ce mal ?...

La boussole managériale est un composé d’âme et de conscience dans tout objectif. 

Question : Où sommes-nous de tout cela ?