vendredi 20 avril 2012

En résumé la Stratégie Efficiente selon Gouissem


      



La stratégie efficiente d’une entreprise est un ensemble de processus et de mécanismes complexes et interdépendants, conçue dans un cadre qui tient compte des contraintes d’un environnement imprévisible, exigeant soumis à des changements perpétuels, agissant une fois déployée par synchronisation pour atteindre un ou plusieurs  objectifs dans des limites préétablies, La stratégie efficiente est une trajectoire ou un parcours tracé pour être parcouru dans les meilleurs conditions possibles, afin d’orienter le développement de l’entreprise en tenant en compte les aléas et en anticipant l’avenir.


La maitrise d’une stratégie pour atteindre les objectifs escomptés est conditionnée par une parfaite connaissance de l’environnement, des besoins, des exigences et  une expérience avérée  favorisant le flaire et l’anticipation.


Une bonne stratégie doit être  efficiente en plus de garantir la réussite d’atteinte des objectifs, elle est d’autant plus efficace que lorsque les moyens et les ressources  nécessaires et suffisants sont à disposition et lorsque les conditions et les circonstances jouent en faveur de celle-ci.


Faire tendre l’efficience vers l’efficacité implique forcément un apport de moyens et de ressources pas nécessairement obligatoires, les objectifs sont alors atteints avec une tendance vers la perfection avec des coûts plus élevées et donc une performance moindre.

mercredi 4 avril 2012

Le journal d'un naufragé de l'Entreprise


Chapitre 001

Ce n’est pas la première fois que je me suis engagé dans des défis qui sembles insurmontables, comme il ne m’est pas complètement extraordinaire que j’empreinte des sentiers inconnus, risqués et pleins d’embuches, d’ailleurs, les chalenges sa me connait, je les considère même comme sources de mon énergie et origine de mon plaisir 

Il y a huit mois de cela, un cessna, avion monomoteur de sept places m’a parachuté dans un lieu désertique appelé BRN Bir Rebaa Nord, c’était le 20 mai 1995.

Les conditions et les circonstances étaient véritablement exceptionnelles, Je me souviens de ces aventures comme si elle dataient d’hier... Bien que les détails en soient un peu lestes et même aberrants, je veux les conter... D’ailleurs, j’avertis humblement les personnes qui me liront que mon intention, en écrivant ce journal, est de n’employer aucune réticence, ni réserve, pas plus vis-à-vis de moi-même que vis-à-vis des autres. J’entends y mettre au contraire toute la franchise qui est en moi et, quand il le faudra, toute la brutalité et la médiocrité que j’ai rencontré. Ce n’est pas de ma faute si la vie et les hommes sont faits ainsi, cela sera ma vie et mon monde à travers ma vision et mes pensées.


On m’a choisi comme chef des opérations de maintenance pour le pré-commissioning, commissioning et de démarrage des installation du premier champ de Sonatrach, un champ développé en partenariat,  c’était une équipe soit disant d’élite du moins c’est ce qu’il nous a été raconté alors, par notre manager de l’époque, le chef de région de Hassi-messaoud Mr. MoDjou. « Vous êtes la fierté de Sonatrach, disait-il, en acceptant cette mission et en empruntant ce parcours, vous faites honneur à Sonatrach et par  l’occasion, vous booster votre carrière … Je vous demande que vous soyez à la hauteur devant notre partenaire, la Sonatrach ne vous sera que reconnaissante …»

Ah ! Les belles paroles, quel sens de la motivation !

Nourri par l'espoir, motivé par de belles paroles, je me suis trouvé au milieu de nul part, aux confins du Sahara…

Il été dix heures trente du matin quand nous nous sommes embarqué à bord du cessna, trois italiens, un anglo-saxon, mon ami et Collègue lakbra et moi-même. On ne se parlait pas, on se regardait de temps à autre, par curiosité peut être. Cinq minutes plus tard ne fument en plein ciel, c’est la première fois que j’empreinte ce type de vol, l’avion était si petit que les vents ascendants et descendants dus aux grandes périodes de chaleur de saison le bousculais dans tous les sens, à gauche… à droit… en haut… en bat… à croire que nous sommes dans un manège pour enfants, non, non ! plus exactement comme si nous étions dans les montagnes russes, oui des montagnes russe. Les choses se sont calmées une fois que celui-ci a pris de l’altitude. Le voyage est devenu plus agréable, et un paysage panoramique unique au monde s’offrait à moi. Du sable à perte de vue, des dunes, des dunes d’innombrable dunes, semblable à des vagues géantes dans un océan au couleurs Sahara,  des dunes sculptées par la main de dieu, durant des siècles les vents les ont façonné, rangées d’une manière divine, je me posais des questions sur les équations et le formules mathématiques ayant à traves le temps, encadré la dynamique réalisatrice de ce chef-d’œuvre, un chef-d’œuvre appelé le grand erg . Je vois cela pour la première fois dans ma vie, je ne saurai trouver les mots, ni les qualificatifs, pour décrire cette vue sans porter atteinte à sa réelle beauté. C’était grandiose ! point.

Le compas indique 12 degrés sud-est, l’altimètre indique  8 500 pieds, le thermomètre affiche une température externe de 2 c°, Ouaou, quand je pense qu’au niveau du sol la température doit avoisiner les 45 degrés Celsius, sinon plus. Une heure de vol, le cessna change de régime, le moteur semble plus soulagé, l’altimètre décroit, 8000 pieds,    une heure de vol quand l’avion à commencer à amortir sa descente, j’ai compris que notre arrivée est imminente, je scrutais le paysage à la recherche de signe de vie d’un indice de civilisation … Sans succès ! Le paysage qui s’offrait à moi à travers le hublot du cessna, n’est plus ce qu’il était, il y’a un instant, l’absence de signes de vie provoquait en moi un sentiment d’angoisse et d’isolement, du sable rien que du sable, du sable à perte de vu, un océan de dunes et de sable, aucune infrastructure. Dans quelle merde tu t’es mis azeddine ? De loin, j’aperçois des pistes et des plates-formes, des pistes menant à des plates-formes de puits éparpillés, ici et là, dans le désert, et puis des baraquements, oui ! Une base en baraques … deux bases en baraques… une usine en construction… je ne saurais décrire l’agressivité de la vue inhospitalière qui s’est présenté à moi, jamais je n’ai imaginé vivre cela.

Sur un bond suivi d’une décélération rapide le cessna atterrit, on m’ouvre la porte je descendis, je ne fus pas le seul passager, avec moi y avait mon collègue et ami Lakbra et des Italiens que je ne connaissais pas. , deux véhicules sont là à attendre, de chaque véhicule descendirent deux italiens qui tout en riant et parlant un langage que je ne comprenais pas,  avançaient vers nous, et finalement la réaction des autres italiens passagers de l’avion me fit comprendre que nous ne sommes pas attendu.

Les passagers embarquèrent et les deux Toyotas démarrent vers une base distante à 500 m de là.

Lakbra et moi fument cloué à notre place, stupéfaits, nous regardâmes tantôt le pilote, tantôt la base.

« SVP… ou se trouve la Base de BRN ? » Dis-je au pilote un péruvien. 

« Quelle base ? Il y en a plusieurs » répondit-il

Eh ! hébété, je me tu un moment, la DP répondis-je.

La DP ?! connait pas moi.

-         Vous êtes là pour quelle société ?

-         Sonatrach

-         Je vous conseille d’aller à la base d’Agip celle que vous voyez, là-bas surement vous trouverais quelqu’un qui pourra vous aider.

Nous priment nos bagages et sous un soleil accablant sur une piste dégradée en tuf, Lakbra et mois marchâmes en direction de la base d’Agip, semblable à des bédouins nos lourds bagages sur nos têtes à la fois avoir l’équilibre en marche et pour nous couvrir contre le soleil.

Courage aze, encore un petit effort.     

Bon dieu ! A croire que j’ai signé mon arrêt de mort.

Un véhicule Toyota quitte la base vient en notre direction. Une lueur d’espoir, ils ont envoyé quelqu’un nous ramener, pensé ai-je.

Mais le véhicule prend de la vitesse, nous avons tout juste le temps de comprendre qu’il faut nous éloigner rapidement de la piste pour éviter la poussière que le véhicule fessait derrière lui.

L’accélération du véhicule pour quitter la base fut la même décélération pour s’arrêter à l’aéroport, c’est le véhicule dédié pour le transport du pilote, celui-ci ayant mis en sécurité son appareil est monté dans le véhicule pour être transporté vers la base.

Enfin... me dis-je, le pilote va demander au chauffeur de nous prendre.

Avec un sourire, je me suis préparé à lui faire un signe d’autostop.

Le ronflement du moteur, était un signe qui ne trompe pas, az dégage de la piste sinon tu vas avaler de la poussière mon ami. Effectivement, le chauffeur qui nous observait du coin de l’œil d’un air hautain avec un regard fugitif, qui me fait deviner l’incroyable… « s’ils vont faire du stop, je ferais l’aveugle, se dit-il, surement, pense ai-je.

Je me suis éloigné de son chemin, laissant la place à un nuage de poussier blanchâtre qui finit par me rattraper aveuglant mes yeux et asséchant ma gorge.

Lakbra murmure, ya rabi ya rabi ou est Sonatrach, warrahi Sonatach Hathi  ? La désorganisation hathi hia Sonatrach aucune planification, Legouar Koul wahed Jatou tomobile wa hna rmeouna fi nouss Shari.

Je traduis, oh mon dieu ou est Sonatrach ? Chacun des étrangers avait un véhicule à sa disposition, nous de Sonatrach, nous sommes abandonnés à notre sort. 

 Je ne pouvais me retenir de rire dans cette situation, ou vraiment, il n’y avait pas à rire, mon éclat de rire se transforma en faux rire que je ne pouvais maitriser ni arrêter, ce qui excita Lakbra et a augmenté sa rage.

« Azeddine… me dit-il » d’un ton coléreux sortant d’un gosier sec et assoiffé.  « Dit-moi yarham waldik, qui va s’arrêter pour nous prendre en stop, avec ton cabas sur la tête et ton allure de nomade, moi ! mmoi, si tu me fais du stop, je ne te prendrai pas ! »

Le faux rire prend le dessus, je pose mon cabas par terre, je m’assois dessus, et je ris et je ris. Lakbra souriant un moment, puis finit par se relâcher, pour nous abandonner au rire, à une centaine de mètre du poste de garde de la base Sonatrach Agip.



 Une fois le calme revenu, nous primes nos cliques et nos claques, et nous dirigeâmes vers le poste de garde.
 
La suite apparaitra automatiquement en décembre 2017, in chaa llah